Alexandre RODRIGUEZ
Plonger dans l’univers d’Alexandre Rodriguez, c’est découvrir un chineur passionné qui transforme chaque trouvaille en histoire.
Avec Les Dénicheurs et Les Recycleurs, il redonne vie aux objets oubliés et dépoussière le design vintage. Rencontre avec un amoureux des belles pièces et du partage.
Le parcours et l’envie de créer
Alexandre, dis nous, qui es-tu et qu'est ce qui t'a donné envie de créer Les Dénicheurs ?
Je suis Alexandre Rodriguez, papa comblé de deux enfants. C’est grâce à ma compagne Ninon que j’ai osé me lancer : elle m’a encouragé à faire ce que j’aimais vraiment.
À l’époque, je me levais tôt pour arpenter les rues de Paris à la recherche de meubles et objets design des années 70. Au début, c’était juste un complément de revenu, puis, en redescendant dans le Sud, j’ai décidé d’en faire mon véritable métier. Aujourd’hui, cela fait plus de trois ans que je vis pleinement de ma passion.
Et puis, comme si ça ne suffisait pas, tu as lancé Les Recycleurs. Quelle était l’idée derrière ce projet ?
Cette deuxième aventure est née d’une amitié avec mon ami Rémy. Sans lui, ce projet n’aurait pas la même saveur ! C’est avant tout une histoire de partage et de passion, car seul, ce n’est pas pareil.
Tout est parti d’une discussion entre copains : comment éviter que, lors d’un débarras de maison, tout parte directement aux encombrants ? De là est née l’idée des Recycleurs, avec un objectif simple : trier, recycler, donner à des associations locales. Bien sûr, atteindre le 100 % est difficile, mais on s’en approche au maximum.
Aujourd’hui, la société se développe grâce au bouche-à-oreille, et ça nous rend très fiers.
Les trouvailles : du petit objet à la pièce maîtresse
Quand on dit “dénicheur”, on imagine lampes rétro, chaises de bistrot, buffets revisités… mais concrètement, qu’est-ce qu’on trouve chez toi ?
Au départ, je me concentrais sur les meubles de nos grands-parents, une bonne base pour comprendre le marché. Mais aujourd’hui, je m’oriente davantage vers le design, car c’est ce qui me passionne le plus : fauteuils, lampes, pièces iconiques.
Des petits objets déco, du mobilier, des pièces rares, des curiosités insolites… J’essaie toujours de proposer des trouvailles d’exception : fauteuils Eames, tables en céramique de Capron, même si ce n’est pas simple à trouver dans le Sud.
Et côté budget ? On peut craquer à 30 € comme à 1 000 € ?
Absolument ! Mon objectif est de toucher tout le monde. On peut dénicher un porte-revues design à 30 €, comme un tableau à 300 €.
Et ta plus belle trouvaille ?
Une paire de fauteuils Marcel Breuer… dénichés directement dans les rues de Paris.
L’art de recycler et de donner une seconde vie
Où trouver Les Recycleurs ?
Sur le site lesrecycleursmtp.com ou sur Instagram @les.recycleurs.
Et pour Les Dénicheurs ?
La plupart de mes trouvailles sont partagées chaque jour sur Instagram @les.denicheurs_, où il est possible d’acheter directement, mais aussi de visiter mon hangar sur rendez-vous ou encore de me rencontrer lors de pop-ups que j’essaie régulièrement d’organiser.
Instagram : la galerie vivante
Ton feed, c’est une vraie expo. Comment choisis-tu les pièces mises en avant ?
Honnêtement, Ninon m’aide beaucoup. Son œil de photographe et son goût affûté apportent énormément.
Et le post qui a cartonné ?
Une vidéo où je repeignais des fauteuils, en montrant toutes les étapes. Elle a dépassé 1,7 million de vues !
Et ta trouvaille préférée ?
Les tableaux de Victor Leconte. C’était mon premier achat d’art et j’ai eu un vrai coup de cœur pour cet artiste.
Le parallèle avec Mat & Seb
Pour nous, un bien doit raconter une histoire. Chez toi, ce sont les objets. Tu te reconnais dans cette approche ?
Complètement ! Les meubles et objets prennent tout leur sens dans un lieu qui les met en valeur.
Si on t’amenait un appart vide, tu saurais lui redonner une âme ?
Bien sûr, je visualise rapidement quel mobilier conviendrait à un espace.
Et une collab Mat & Seb x Les Dénicheurs, ce serait quoi ?
Un mélange un peu fou… mais je ne vais pas tout révéler maintenant 😉
Le portrait décalé
Ton objet le plus improbable ?
Une bouteille Capron en céramique transformée en lampe. Il fallait deviner ce qui se cachait derrière !
Celui que tu regrettes d’avoir raté ?
Ça m’arrive souvent : on est plusieurs sur le coup, et c’est toujours au premier qui a l’œil 👀
Ton rêve de chineur ?
Découvrir un tableau de maître oublié dans un grenier.
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